Durandus on the feast of Saint Bede the Venerable



The verses noted by Professor Barthélemy infra indicate that Bede died on December 26, septimo Kalendas Ianuarii; however, his feast in the Kalendarium romanum is May 27, transferred from his dies natalis on the 25th (although in the Pauline Rite the feast is ad libitum). Why the Golden Legend has him immediately after Saint James Martyr ('of the Marches') on November 27 and why Durandus names him after Saint Nicholas, I don't know. The position in the Legenda doesn't necessarily mean anything but that Durandus treats of him between Saint Nicholas and Saint Thomas is signficant of something

Festo Sancti Ambrosii Ecclesiae Doctoris. I looked at Facebook for the first time in a while and lo! Gregory DiPippo replied to my question about this Bede in Advent business: 

I hazard to guess that Durandus may not have known when he died. There was actually almost no liturgical cultus of Bede, even in medieval England; he appears in the Sarum books only in the very latest editions, more than 200 years after Durandus' time, and apart from that, in only 7 other medieval Uses (acc. to the Usuarium catalog.)

Perhaps Durandus, then, just thought Advent was a fitting time to mention Saint Bede. Hmm. But there is the Golden Legend. I am going to copy this into Advent 2022 somewhere.

Rationale divinorum officiorum 7,40.


Summa. 1. Beda cur dictus venerabilis. 2. Et ubi sepultus, ibid. in fin. 

1. Beda venerabilis praesbyter et monachus, egregius expositor, claruit in Anglia circa annum Domini 666, qui licet in Sanctorum catalogo computetur, non tamen ab Ecclesia Sanctus, sed venerabilis appellatur duplici ratione. Primo, quia cum prae nimia senectute ejus oculi caligarent, faciebat se duci per villas et castra , ubique verbum Domini praedicando : cumque quadam vice per quamdam vallem magnis lapidibus plenam transiret, quidam ex ductoribus derisorie dixit ei, quod ibi erat magnus populus congregatus, expectans ejus praedicationem avide et silenter, et tunc incepit ille praedicare ferventer, et cum in fine conclusisset: Per omnia saecula saeculorum, mox omnes lapides alta voce clamasse dicuntur: Amen, venerabilis pater, et ideo venerabilis pater appellatur. Alii vero asserunt, quod Angeli responderunt: Bene dixisti, venerabilis pater.  2. Secunda causa est, quia post ejus mortem clericus quidam sibi devotus quemdam versum edere cupiebat, quem in illius tumulo sculpi facere intendebat, incipiendo sic: Hac sunt in fossa, volens versum terminare Bedae sancti ossa : sed quia talem finem versus congruitas non patiebatur, et sedula mente revolveret, nec congruum finem videret, dum quadam nocte multum super hoc cogitasset, mane ad tumulum properans manibus angelicis taliter versum scriptum reperit finitum: Hac sunt in fossa Bedae venerabilis ossa. Ejus autem corpus apud Januam devotione congrua dicitur coli.

And the French version of historian etc Charles Barthélemy (1825-1888).

I. Le vénérable Bède, prêtre et moine, illustre commentateur, florit en Angleterre vers l'an du Seigneur 666. Bien qu'il soit compris dans le Catalogue des saints, cependant l'Eglise ne l'appelle pas Saint, mais Vénérable, pour deux raisons. Premièrement, parce qu'étant aveugle, et à cause de son extrême vieillesse , il se faisait conduire par les campagnes et les bourgades et prêchait partout la parole de Dieu. Comme un jour il passait par une vallée couverte et semée de grandes pierres, un de ses guides lui dit par dérision qu'il y avait là un grand peuple rassemblé , qui attendait en silence et avidement. Alors Bède se mit à prêcher avec ardeur; lorsqu'il eut conclu par : « Dans tous les siècles des siècles , » aussitôt toutes les pierres, dit-on, se mirent à s'écrier : « Amen, vénérable père ; » et c'est pour cela qu'il est appelé le Vénérable. II. D'autres assurent que les anges répondirent : « Tu as bien parlé, vénérable père. » La seconde cause, c'est qu'après sa mort un certain clerc, qui avait beaucoup de dévotion pour lui , désirait faire un vers qu'il avait l'intention de faire graver sur son tombeau. Ce vers commençait ainsi : Haec sunt in fossa, «Dans cette fosse reposent, » et il voulut le terminer par Bedae sancti ossa, « les os de saint Bède ». Mais comme une pareille fin de vers ne s'accordait guère avec la prosodie, il se creusait l'esprit avec ardeur et ne trouvait pas une fin convenable. Une nuit, après y avoir beaucoup réfléchi, il se dirigea en toute hâte le matin vers le tombeau du saint, et trouva son vers écrit de la main des anges et ainsi terminé: Haec sunt in fossa Bedae venerahilis ossa. En cette fosse sont les restes du vénérable Bède (a). On dit que son corps est honoré à Gènes avec une devotion convenable.

The note (a) of Professor Barthélemy reads [I persevere, although the spacing of the colons and commas etc is driving me batty]:

(a) Ce pieux personnage, fort savant et auquel on doit , entre autres choses, la première chronique des Angles , dont il fut le Grégoire de Tours, naquit en 673 et mourut eu 763, à l'âge de 90 ans. Voici une épitaphe plus étendue qu'on lui fit au moyen-âge, mais nous ne savons en quelle année: 

Beda, Dei famulus, monachorum nobile sidus, 
Finibus e terrée profuit Ecclesiee. 
Solers este Patrum scrutando per omnia sensum
Eloquio viguit, plurima coraposuit. 
Annos hac vita ter duxit rite triginta. 
Presbyter officio, utilis ingénie. 
Jani septenis viduatus carne calendis, 
Angligena angelicam commeruit patriam.

« Bède, serviteur de Dieu, astre brillant parmi les moines, né aux confins de là terre, fut utile à l'Eglise. Mangeur délicat des Pères, il donna de la force à son style en scrutant dans tous leurs ouvrages le sens qui y est caché ; et il composa uti très-grand nombre d'écrits. Il passa saintement trois fois trente ans dans cette vie ; prêtre par sa charge , utile par son talent. Devenu veuf de la chair, aux Septimo Kalendas Ianuarii, l'Angle mérita d'habiter la patrie des anges. »


LDVM



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