Best wishes to all as the new year begins...

Sanctíssimus namque Gregórius cum preces effúnderet ad Dóminum ut músicum donum ei désuper in carmínibus dedísset, tunc descéndit Spíritus Sanctus super eum, in spécie colúmbæ, et illustrávit cor ejus, et sic demum exórtus est cánere, ita dicéndo : Ad te levavi....

That is the traditional trope preceding the Introit Ad te levavi on the 1st Sunday of Advent:

The most venerable Gregory, having poured out his prayers to the Lord that the musical gift of the songs for the sacred rites should be made from on high, there did descend the Holy Ghost upon him, in the form of a dove, enlightening his heart, so that he began to sing, in the words of the Psalmist: To Thee have I raised my heart, Lord....

The Schola then sang the Kyrie XIV Jesu Redemptor, as is the ancient tradition of Paris on the 1st Advent Sunday. M. le Curé mentioned (before Fr Grodziski began his sermon) that on the feast of Our Lady's Immaculate Conception a procession avec flambeaux will go from Saint-Eugène to the church of Saint-Roch. (I will admit that I followed his French because I had read about this event at the parish site yesterday, ahem.)




The prose Moesta Sion, muta vocem was sung during the incensing of the altar at the Offertory; from the old rite of Lisieux. 

And the prose or sequence Salus aeterna, from the rite of Paris, will be sung during the Communion. (There is or was a difference made between prosa and sequentia but alas that is not a fact that's stuck in my memory; for practical purposes they are the same thing.) The Rorate caeli during the Communion ('les harmonisations du refrain : traditions de Langres et d’Avignon') was lovely. 




Venez, divin Messie at the recession of the clergy: now one knows without any possible doubt that Advent is begun!




Am not going to attempt to put it into English, but this sermon from 2019 of Fr Raniero Cantalamessa OFM Cap, Preacher of the Pontifical Court, notes two of this age's grievous dissimilarities to the Motherhood, the pregnancy and child-bearing, of Our gracious Lady. It was noted in the email for today from the organisation 'Marie de Nazareth'.

... Concentrons-nous sur l’application du titre de Mère de Dieu en ce qu’il nous concerne chacun en particulier. Essayons de voir comment nous pouvons devenir, dans le concret, mère de Jésus. Comment Jésus nous enseigne-t-il à devenir sa mère ? À travers une double opération : en écoutant la Parole et en la mettant en pratique.

Pour comprendre, rappelons-nous comment Marie devint mère : en concevant Jésus et en l’enfantant. Il existe deux maternités incomplètes ou deux sortes d’interruptions de maternité. L’une est celle, ancienne et connue, de l’avortement. Elle se produit lorsqu’on conçoit une vie mais sans enfanter, parce que, entre-temps, pour des causes naturelles ou à cause du péché des hommes, le fœtus est mort. Jusqu’à une époque récente, c’était l’unique cas connu de maternité incomplète.

Aujourd’hui on en connaît une autre à l’inverse qui consiste à enfanter un enfant sans l’avoir conçu. C’est le cas d’enfants conçus en éprouvette et introduits ensuite dans le sein d’une femme, ou encore le cas infiniment triste et misérable d’un utérus donné en prêt pour héberger, avec paiement s’il le faut, une vie humaine conçue ailleurs. Dans ce cas, ce que la femme enfante ne vient pas d’elle et n’est pas conçu « d’abord dans son cœur avant que dans son corps ».

Malheureusement ces deux tristes possibilités se retrouvent aussi sur le plan spirituel. Conçoit Jésus sans l’enfanter celui qui accueille la Parole sans la mettre en pratique, celui qui continue d’ajouter avortement sur avortement, en formant des projets de conversion ensuite systématiquement oubliés et abandonnés à mi-chemin ; celui encore qui se comporte envers la Parole comme un observateur pressé : il regarde son visage dans un miroir et puis s’en va en oubliant aussitôt de quoi il avait l’air (cf. Jean 1, 23-24). En somme, celui qui a la foi, mais qui n’a pas les œuvres.

Par contre, enfante le Christ sans l’avoir conçu celui qui réalise beaucoup d’œuvres, même bonnes, mais qui ne viennent pas du cœur, de l’amour pour Dieu et d’une intention droite, mais plutôt de l’habitude, de l’hypocrisie, de la recherche de sa propre gloire ou de son intérêt, ou simplement de la satisfaction que procurent l’action. En somme, celui qui a les œuvres mais qui n’a pas la foi....


And the video recording of Vespers (more precisely, of 2nd Vespers) is here.




LDVM



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